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Une gouvernance démocratique pour une véritable émergence de l'Afrique

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Paul Zounmènou nouveau président de l'URCAR GRand Agonvy

Renouvellement du Conseil d’Administration de l’Urcar de Grand Agonvy

Paul Zounmènou élu président par ses pairs

 

 

Il est connu de tous que le lundi 29 décembre 2008 les Coopératives d’Aménagement rural (Car) de Grand Agonvy dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, ont renouvelé leur Conseil d’Administration suite à une Assemblée générale élective tenue sur les différents sites qu’abritent les Coopératives. Après donc cette assise importante dans la vie des Car pour la véritable relance de la filière palmier à huile, il est intervenu le mercredi 31 décembre 2008 au siège de l’Union régionale des coopératives d’aménagement rural (Urcar) de Grand Agonvy à Ikpinlè dans la commune d’Adja-Ouèrè, l’élection du Conseil d’Administration de la structure qui, est renouvelé à 100%. Au terme de cette assemblée générale élective, un bureau de 19 personnes a été élu pour un mandat de 3 ans renouvelables une fois. Ce bureau a à sa tête M. Paul Zounmènou en qualité du président élu démocratiquement par l’Assemblée générale de l’Urcar composée des coopérateurs connus comme propriétaire terrien. Dans ses propos liminaires en qualité de président élu, M. Paul Zounmènou a d’abord remercié tous ses pairs pour le souci qu’ils ont de contribuer au développement du Bénin à travers leur engagement et détermination pour la promotion de l’or rouge, avant de laissé entendre que plus rien ne sera comme avant. En optant pour une gestion rigoureuse et positive de l’Urcar Grand Agonvy dont il est maintenant le premier responsable, il a promis optimisé la filière palmier à huile et faire grandir sa structure. Il faut signaler que l’événement s’est déroulé dans la sérénité et une bonne ambiance.

 

Discours du Président Boni Yayi devant la représentation nationale béninoise

Boni Yayi, Président de la République du Bénin
Boni Yayi, Président de la République du Bénin 

Le mardi 30 décembre 2008 le chef de l'Etat, Thomas Boni Yayi était à l'Assemblée nationale du Bénin. Objectif, présenter à la représentation nationale conformément aux dispositions constitutionnelles, le bilan des actions de son gouvernement, effectuées en 2008 et, livrer ses ambitions pour 2009. Il s'agit d'un message qui a séduit les honorables députés.

 

(Lire en intégralité le discours prononcé par le premier magistrat du Bénin à cette occasion).

 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,

Monsieur le Président de la Cour Suprême,

Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice,

Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,

Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication,

Monsieur le Grand Chancelier de l’Ordre National du Bénin, 

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique et consulaire et les Représentants des Organisations Internationales,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs les Sages et Notables de la ville de Porto-Novo, Mesdames et Messieurs les Chefs des confessions religieuses, Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de me retrouver une fois encore au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, ce haut lieu de l’histoire politique passée et contemporaine de notre pays, siège de notre Assemblée Nationale, pour m’adresser à la Nation, à travers les honorables Députés, conformément aux dispositions de l’article 72 de notre Constitution du 11 décembre 1990.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Je voudrais vous exprimer ma profonde gratitude pour votre accueil chaleureux et solennel.

Je voudrais également remercier les Présidents des Institutions de la République, les Notables et Sages de la ville de Porto-Novo ainsi que les Chefs des Confessions religieuses, qui ont accepté de se joindre à nous, à cette exceptionnelle occasion, la troisième depuis la fin de l’année 2006.

Excellences, Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Consulaire, Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Votre présence à nos côtés est la preuve de votre attachement à notre peuple et de votre haute appréciation des efforts que nous déployons pour l’amélioration des conditions de vie des béninoises et des béninois. Je vous prie donc d’accepter la reconnaissance de la Nation béninoise pour les actions constantes que vous menez pour accompagner notre pays dans la construction de l’émergence économique, dans sa quête de progrès et du bien être social pour chacun et pour tous. Vous voudrez bien transmettre aux autorités de vos Etats respectifs, en mon nom propre et au nom du peuple et du Gouvernement béninois, mes sincères remerciements.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

L’année 2008 est spécifique à bien des égards car l’action du Gouvernement s’est exercée dans un contexte économique international particulièrement difficile. Le Gouvernement a dû s’employer à maîtriser les effets de trois chocs exogènes majeurs du fait de l’environnement international défavorable, à savoir la crise pétrolière, la crise alimentaire et la crise financière. Je voudrais rappeler que la crise pétrolière s’est annoncée depuis l’année 2007. Le prix du baril de pétrole brut est en effet passé de 56,5 dollars des Etats-Unis en janvier 2007 à 98 dollars à la fin de la même année, soit une hausse de 73,6%. Cette hausse s’est poursuivie pour atteindre en juillet 2008 un record historique de près de 150 dollars des Etats-Unis. Quant à la crise alimentaire mondiale, elle a été provoquée par plusieurs facteurs dont les principaux sont : la baisse de l’offre mondiale de céréales due aux catastrophes naturelles survenues dans certains pays producteurs ; la fabrication de biocarburants à partir de l’utilisation de certaines céréales, qui a réduit l’offre déjà insuffisante face à une demande croissante ; les perturbations climatiques, conséquence de l’intensification des changements climatiques observées au cours des dernières années. Au niveau national, cette crise alimentaire s’est accentuée avec la baisse de la production céréalière due à une faible pluviométrie dans le septentrion et à une forte spéculation sur les marchés locaux.

La crise financière, née des « subprimes » aux Etats-Unis, s’est rapidement propagée au niveau de toutes les grandes places financières internationales avant de se muer en une crise économique sans précédent depuis les années 1930. La place financière de Cotonou n’est quasiment pas directement touchée par cette crise boursière, en raison notamment de la solidité et de la qualité de la réglementation et de la surveillance régionale. Toutefois, la récession dans laquelle l’économie mondiale est plongée constitue une menace majeure pour notre pays, dont l’économie est déjà fragilisée par les crises pétrolière et alimentaire. La contraction de la demande mondiale, la chute des cours des matières premières, notamment du coton, de même que le reflux des investissements directs étrangers et de l’aide publique au développement et l’assèchement des transferts des travailleurs migrants vont en effet affecter à terme la stabilité du cadre macroéconomique.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Les réponses du Gouvernement face à ces crises ont été, d’une part, d’ordre conjoncturel, pour contenir leur impact sur le pouvoir d’achat des béninoises et des béninois et, d’autre part, d’ordre structurel afin d’y trouver des solutions pérennes. Ainsi, les mesures à effets immédiats, relatives à l’importation des produits alimentaires notamment et à la promotion de la production des produits locaux, prises dès novembre 2007, ont été reconduites pour le premier semestre 2008. Dans ce cadre, le Gouvernement a accepté de renoncer à la perception d’une part substantielle des recettes fiscales auxquelles sont assujetties les produits importés concernés, afin de contenir la hausse des prix intérieurs. Cet effort financier exceptionnel a représenté plus de 90 milliards de FCFA, soit plus de 16% des recettes fiscales. Par ailleurs, un programme d’urgence d’appui à la sécurité alimentaire a été mis en place pour accroître l’offre de produits agricoles locaux. Il vise d’une part à promouvoir la production végétale à cycle court, notamment la pomme de terre, le riz, le maïs et les produits maraîchers, et d’autre part à renforcer les capacités de stockage dans les zones de production ayant dégagé des excédents commercialisables. Au-delà du programme d’urgence, le Gouvernement s’est attaché à élaborer le plan stratégique de relance du secteur agricole, en vue de la diversification et de l’amélioration de la production agricole intérieure. Sa mise en œuvre permettra notamment, à moyen terme, de garantir à notre pays une sécurité alimentaire durable et d’engager le secteur privé béninois dans le commerce mondial de produits alimentaires. J’ai organisé, le 14 juillet 2008, une consultation nationale sur la cherté de la vie afin de recueillir les contributions citoyennes des forces vives de la Nation autour des actions menées par le Gouvernement pour juguler les crises pétrolière et alimentaire.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Prenant la bonne mesure de cet environnement économique international défavorable, mon Gouvernement s’est résolument attaché à la mise en œuvre des Orientations Stratégiques de Développement (2006-2011), dans la perspective de la construction de l’émergence économique dans un cadre politique, institutionnel et social apaisé. Au titre du renforcement de la démocratie et de la consolidation de l’Etat de droit, préoccupation partagée par toutes les Institutions de la République et par la Nation entière, je voudrais me réjouir du déroulement sans heurts majeurs des élections locales d’avril 2008, nonobstant les disfonctionnements enregistrés lors de l’organisation des ces opérations.

Afin de renforcer et de crédibiliser le processus électoral dans notre pays, j’ai demandé à la Commission de l’Union Européenne de réaliser une étude de faisabilité de la mise en place de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI). Le rapport final de ladite étude, prenant en compte les observations de tous les intervenants dans le processus électoral, m’a été remis le 10 décembre 2008. Les actions préalables à la mise en place de la LEPI nécessitent la mobilisation de 16 milliards de FCFA et devraient être engagées en mars 2009. De même, j’ai mis en place une commission nationale pour la relecture de la constitution. Cette démarche répond également à la préoccupation du Gouvernement de contribuer au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit. La commission s’attèle actuellement à finaliser son rapport, sur la base des observations issues de l’examen du rapport provisoire par le Gouvernement. Le texte définitif sera transmis à la Représentation Nationale et aux autres Institutions de la République ainsi qu’aux représentants de toutes les forces politiques et sociales de notre pays pour étude dès qu’il sera disponible. Une vulgarisation de cet avant projet de notre loi fondamentale sera organisée sur l’ensemble du territoire national.

Monsieur le Président,

J’ai l’intime conviction que notre pays ne se construira que dans un climat de paix et de concorde nationale ; mon Gouvernement réaffirme sa disponibilité à un dialogue politique national et tend la main à toutes les Institutions de la République, à tous les partis et mouvements politiques en vue de parvenir à un consensus minimum nécessaire à la construction de notre pays. Par ailleurs, à la suite de la présentation du Rapport d’évaluation du Bénin dans le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), un Plan d’action a été élaboré par mon Gouvernement pour prendre en charge les principaux défis identifiés. Ce Plan d’action traduit l’immense attente de la population béninoise en même temps que son espérance d’un lendemain meilleur. A cet égard, j’ai mis en place le Comité national de Gouvernance, structure autonome, composée de personnalités béninoises de haut niveau, jouissant d’une moralité exemplaire et justifiant d’une expérience professionnelle avérée, pour renforcer la démocratie à la base et accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan d’action. Afin d’instaurer une véritable concertation dans l’identification des solutions aux problèmes auxquels sont confrontés nos concitoyens, et faire jouer leur partition à tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des solutions retenues, j’ai installé le Haut Commissariat à la Gouvernance Concertée, outil privilégié de gouvernance participative et de consolidation de la démocratie. La réussite du forum national sur « les réalités de la pauvreté face aux défis des objectifs du millénaire pour le développement » illustre parfaitement l’utilité de cette instance. En effet, ce forum, organisé en octobre 2008, a permis une identification pertinente des besoins des populations à prendre en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies et des programmes de développement.

Notre pays ne se construira également que dans un climat de sécurité. Dans ce cadre, en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que la protection des Institutions, mon Gouvernement s’est attaché à définir un plan stratégique de sécurité publique 2008-2013 et à organiser : des patrouilles diurnes et nocturnes ; des opérations « coups de poings » dans les zones réputées criminogènes ; le démantèlement de plusieurs réseaux mafieux qui se sont professionnalisés dans les trafics illicites et le grand banditisme ; la sensibilisation des élus locaux et des populations en vue de leur participation à la gestion de la sécurité. Toutes ces actions ont permis d’améliorer le climat de sécurité des béninoises et des béninois. Il reste encore beaucoup à faire, j’en conviens. La volonté du Gouvernement, la détermination et le courage des forces de sécurité et de défense ainsi que le renforcement de la logistique sont des préalables à de meilleurs résultats. Je saisis l’occasion pour exprimer encore une fois à l’endroit des forces de sécurité et de défense, la confiance et le soutien de toute la Nation pour leur loyauté républicaine et pour leur participation très active aux tâches de développement socio-économique et aux opérations de maintien de la paix dans plusieurs pays dans le monde. Je voudrais renouveler ma compassion et celle de la Nation entière aux usagers du marché Dantokpa à la suite des attaques à mains armées de malfrats, les 1er avril et 21 novembre 2008. A cet égard, le Gouvernement a pris les dispositions nécessaires et envisage d’autres mesures pour : faire réaliser les infrastructures d’ordre sécuritaire adéquates ; augmenter les effectifs des forces de sécurité ; renforcer et moderniser les matériels et équipements ; accroître les capacités opérationnelles des forces de sécurité à faire face à la criminalité sous toutes ses formes.

Honorables députés,

La reconstruction d’une administration publique au service du développement reste également un impératif essentiel pour le décollage économique. Pour promouvoir la culture d’une administration républicaine, débarrassée des pratiques politiciennes et partisanes, le Gouvernement a mis en place un système de dotation des hauts emplois techniques. Il s’agit notamment des emplois de directeurs centraux, de directeurs techniques et autres hauts emplois de la fonction publique, non politiques, qui seront désormais pourvus à la suite d’une sélection rationnelle basée sur des critères de compétence et des objectifs de performance, parmi des cadres ayant répondu à un appel à candidature. A cet effet, un répertoire complet, avec l’indication des compétences requises par groupe d’emplois, a été élaboré et vulgarisé. Le Gouvernement s’est aussi attaché à améliorer les conditions de service et de rémunération des agents permanents de l’Etat. A ce titre, il a procédé à la revalorisation de 5% du point indiciaire, consécutivement à la cherté de la vie avec effet pour compter du 1er janvier 2008, équivalant à une augmentation de la masse salariale de 6 milliards de FCFA, après la revalorisation de 7% en 2007. Par ailleurs, pour compter du mois d’octobre 2008, la prime de rendement et la prime spécifique ont été harmonisées dans tous les ministères. Je voudrais également rappeler, au titre des mesures sociales, la reconversion et la prise en charge des salaires et diverses primes des enseignants contractuels et communautaires ainsi que des agents en service dans les formations sanitaires. Dans le cadre de la revalorisation de la fonction enseignante, le Gouvernement a aussi procédé à une augmentation de la prime d’incitation représentant 25% du salaire indiciaire de base, équivalent à une masse salariale de 6,7 milliards de FCFA. Ces chiffres montrent que mon Gouvernement a fait des efforts substantiels en faveur des partenaires sociaux d’une part et opéré des transferts massifs au profit des entreprises publiques et du secteur privé d’autre part ; en d’autres termes, sur 100 F de recettes collectées, 80 F ont servi à assurer d’une part, le financement des salaires, des pensions et des mesures sociales, et d’autre part, les transferts aux entreprises publiques et au secteur privé, les autres dépenses de fonctionnement et la dette publique ; il ne reste donc que 20 F pour assurer le financement des investissements, lesquels doivent jouer le rôle de moteur de croissance. Cette situation ne saurait être maintenue en 2009 que si nous redoublons d’ardeur au travail en vue de créer la richesse et élever de façon significative le taux de croissance économique.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Au plan de l’assainissement du cadre macroéconomique et du maintien de sa stabilité, le dynamisme de l’activité économique a conduit à une accélération de la croissance, malgré les contrecoups des crises pétrolière, alimentaire et financière. Le taux de croissance économique estimé pour l’année 2008 est de 5,1% contre 4,6% en 2007. Cette performance résulte de l’amélioration de la production agricole hors coton, de la poursuite de la politique des grands travaux d’infrastructures, du soutien à la consommation grâce aux mesures fiscales et économiques pour lutter contre la cherté de la vie. La consolidation de la croissance économique a été obtenue dans un environnement inflationniste. Le taux d’inflation moyen pour 2008 est estimé à 8,3% contre 1,3% en 2007, en raison de l’envolée des prix des produits alimentaires et des produits pétroliers au cours du premier semestre de l’année 2008. De même, l’apurement des arriérés salariaux se poursuit à travers le mécanisme de titrisation mis en place par mon Gouvernement au profit des agents permanents de l’Etat. En somme, le Bénin fait partie des rares pays de l’UEMOA à ne pas avoir de dettes vis-à-vis des fournisseurs et de l’appareil de production ; notre dette extérieure est de l’ordre de 12% par rapport au PIB ; ajoutée à la dette intérieure, elle est de 20% par rapport au PIB au lieu de 70% selon les critères de performance de l’UEMOA. Au total, la capacité d’endettement du Bénin est encore intacte et la trésorerie est suffisante pour permettre à notre Etat de faire face à ses engagements de souveraineté. Dans le cadre de la promotion du renouveau économique, le Gouvernement a poursuivi la mise en œuvre des réformes structurelles. Le but des réformes est de transformer les structures et le mode de gestion de l’économie nationale pour passer de l’état d’une économie peu diversifiée et insuffisamment productive à un état de développement accéléré. A ce titre, les réformes structurelles visent notamment à : recentrer le rôle de l’Etat sur ses missions régaliennes ; améliorer la compétitivité de l’économie en rendant disponible, en quantité, en qualité et à moindre coût, les facteurs de production ; consolider l’assainissement des finances publiques ; Renforcer la gouvernance économique et poursuivre la lutte contre la corruption ; transférer du secteur public au privé la gestion de l’outil de production afin de le faire fonctionner de façon optimale pour créer de la richesse et faire du partenariat public-privé, un véritable instrument de la nouvelle dynamique de développement ; attirer les investissements directs étrangers. Au cours de l’année 2008, et dans le cadre de la définition d’une approche nouvelle pour la réforme de la filière coton, mon Gouvernement a procédé d’une part à la cession partielle de l’outil industriel de la SONAPRA à travers la création de la Société pour le Développement du Coton (SODECO) et d’autre part à la constitution d’une Centrale d’Achat d’Intrants agricoles (CAI), un partenariat entre l’Etat, les importateurs, les distributeurs d’intrants et les banques de la place. Par la création de ces deux sociétés d’économie mixte, la SODECO et la Centrale d’Achats d’Intrants Agricoles (CAI), ainsi que par la réorientation en cours des activités de la SONAPRA, dorénavant recentrée sur ses missions originelles de diversification et de promotion de filières agricoles intégrées, le Gouvernement a fait l’option claire d’un partenariat public-privé dynamique et gagnant-gagnant, avec les acteurs et les professionnels du secteur, pour porter les réformes de la filière coton, en s’appuyant, chaque fois, sur un accord cadre de gouvernance qui vise le développement agricole, la création de richesses et d’emplois nouveaux, l’aménagement du territoire. Par ailleurs, le Gouvernement a cédé ses parts dans le capital de la Continental Bank Bénin. Cette opération a permis l’entrée sur le marché financier béninois de United Bank of Africa (UBA), première banque de l’Afrique de l’Ouest par le volume de son bilan. Cette diversification, en même temps qu’elle participe à l’intégration bancaire de la sous-région ouest africaine, aura un impact positif sur la performance et le développement du secteur financier et bancaire au Bénin dans les prochaines années. En outre, les processus d’ouverture du capital social de Bénin Télécoms SA et de désengagement de l’Etat béninois de la Société des Ciments d’Onigbolo sont bien engagés. Le Port Autonome de Cotonou, un des piliers de l’économie béninoise, est un maillon central de l’épine dorsale des transports qui doit soutenir l’émergence économique. D’importants investissements y sont prévus pour sa modernisation, en vue d’accroître sa compétitivité face à la concurrence sous-régionale. A ce titre, pour améliorer les performances du Port de Cotonou et exploiter de façon optimale les opportunités que confère la position géographique du pays, le Gouvernement a sollicité l’expertise de la Société Financière Internationale pour préparer la mise en concession des deux quais, dont la construction est prévue par le programme MCA-Bénin. La SFI, filiale du Groupe de la Banque Mondiale, chargée de la promotion du secteur privé, dispose d’une bonne expérience dans le domaine du conseil et de l’assistance aux Gouvernements des pays émergents pour l’implication du secteur privé et la restructuration des entreprises publiques et parapubliques, notamment dans le secteur portuaire. L’assistance de la SFI démarrera en janvier 2009.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

La promotion du renouveau économique passe également par la disponibilité d’infrastructures de qualité, préalable à tout développement de dimension nationale. C’est pourquoi le Gouvernement poursuit la mise en œuvre de la politique de grands travaux. A ce titre, dans le cadre de la modernisation du réseau routier et du renforcement de la compétitivité du corridor béninois et donc de l’économie béninoise, le Gouvernement a exécuté de grands chantiers routiers, d’un montant global estimé à plus de 70 milliards de FCFA. Ces principaux chantiers routiers concernent : la reconstruction de la sortie ouest de Cotonou, carrefour Godomey – Abomey-Calavi, soit 10,5 km, dont le lancement des travaux a eu lieu le 15 octobre 2007 ;

l’aménagement et le bitumage de la route Kétou – Illara, d’une distance de 16,5 km, dont les travaux, lancés officiellement le 25 janvier 2007, sont achevés. La réception définitive a eu lieu le 21 octobre 2008 ; la reconstruction de la route Pobé – Kétou, soit 36,5 km, dont les travaux ont démarré le 13 mars 2007 pour un délai de 36 mois ; l’aménagement et le bitumage de la route Kandi – Banikoara, dont les travaux sont quasiment achevés. La réception provisoire a été prononcée le 28 octobre 2008 ; l’aménagement et le bitumage de la route Djougou – N’dali, sur une distance de 125 km, dont les travaux ont démarré le 14 mai 2007 pour un délai de 24 mois ;

l’aménagement et la réhabilitation de la route Comé – Possotomé – Bopa – Zoungbonou, d’une distance de 43 km, dont les travaux ont démarré le 28 octobre 2006 et s’achèveront le 31 janvier 2009. Les travaux d’aménagement de la route Akpro Missérété- Dangbo-Adjohoun- Bonou – Houinhi –Kpédékpo soit une distance de 89 km se poursuivent malgré les difficultés de tout genre. Au total, 306,5 km de bitumage sont prévus sur les 6076 km du réseau routier national, dont 1821 km actuellement bitumés. Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le réseau routier et faciliter le développement des échanges intérieurs et extérieurs. C’est pourquoi mon Gouvernement s’attaque à la mise en route des infrastructures de deuxième génération.

Par ailleurs, pour accroître la mobilité des personnes et des biens dans la ville de Cotonou, la construction de deux passages dénivelés aux carrefours de Houéyiho et de Steinmetz a été initiée, pour un coût global de 15 milliards de FCFA. Ces chantiers ouverts en 2007 sont achevés ; l’un et l’autre viennent d’être livrés au public. En outre, les travaux de construction de l’échangeur de Godomey viennent d’être lancés en partenariat avec la République Populaire de Chine.

Dans le secteur aérien, un programme de modernisation, de renforcement et de développement est engagé, en particulier la réhabilitation et le développement des infrastructures et des installations terminales de la plate-forme aéroportuaire de Cotonou. Par ailleurs, les travaux de construction de l’aéroport de Tourou, pour un montant de 27 milliards de FCFA, ont été lancés le 15 décembre 2008. La réalisation de cet aéroport, destiné à recevoir prioritairement le fret, s’inscrit dans le cadre de l’intégration sous-régionale et de la mise en place de l’épine dorsale des transports, autour de la modernisation des infrastructures portuaires, de la construction de ports secs, de l’amélioration de la gouvernance au Port Autonome de Cotonou et de la rénovation nécessaire de la voie ferrée. Elle permettra également de renforcer le rôle de pôle économique régional de la ville de Parakou. En matière d’infrastructures socio-économiques, je voudrais insister sur les travaux d’extension du marché Dantokpa, la construction du centre commercial chinois à Ganhi, dont nous avons procédé à l’inauguration le 16 décembre 2008, et le prochain démarrage de la construction des marchés de Natitingou, de Kandi, de Djougou, de Dassa-Zoumé, d’Agbanhinzoun, d’Azovè et d’Allada.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Au plan du renforcement du capital humain, mon Gouvernement a entrepris le programme de construction de six mille nouvelles salles de classe, pour mieux gérer la gratuité de l’enseignement maternel et primaire. D’importants recrutements ont été effectués dans tous les ordres d’enseignement. Pour faire face aux pénuries spécifiques d’animateurs dans l’enseignement maternel, mon Gouvernement a décidé d’intégrer, dans les écoles normales, des formations spécifiques pour ces catégories d’enseignants.

En vue d’assurer un accès équitable à l’enseignement supérieur à tous les élèves en fin de formation dans les établissements d’enseignement secondaire général ou technique, qui en expriment le désir, le Gouvernement a décidé de la gratuité de l’inscription des étudiants non boursiers et non secourus dans les facultés. Cette action est accompagnée de la construction d’amphithéâtres et de laboratoires dans les universités nationales du Bénin.

Nous devons conjuguer nos efforts pour maintenir dans nos établissements d’enseignement, et notamment dans l’enseignement supérieur, la quiétude et la paix indispensables à l’acquisition du savoir, car l’économie du 21e siècle est celle du savoir et de la technologie. Mon Gouvernement compte sur chacun de nous afin qu’il en soit ainsi sur tous nos campus universitaires.

L’insertion des plus pauvres au circuit de production est essentielle pour la prospérité partagée. A cet égard, mon Gouvernement poursuit l’exécution du programme de micro crédit aux plus pauvres, afin de renforcer l’autonomie des femmes à travers des activités génératrices de revenus. Ainsi, plus de 500.000 de nos compatriotes, réparties dans toutes les communes de notre pays, sans exclusion ni discrimination aucune, ont pu bénéficier de ce programme pour un montant global de plus de 15 milliards de nos francs. La jeunesse, force vive de la nation, est l’une des priorités majeures de mon Gouvernement. Pour son encadrement efficient, mon tout premier projet de loi à l’adresse de notre auguste Assemblée a été la loi n° 2007-27 du 23 octobre 2007 instituant le service militaire d’intérêt national, qui s’est traduite en une réalité sur le terrain avec la première promotion de 3000 jeunes dénommée « Promotion ESPOIR » qui vient d’achever sa mission le 27 décembre 2008.

Cette mission, faut-il le rappeler, a permis de développer au sein de notre jeunesse, les valeurs citoyennes démocratiques, de respect de la loi, de l’Autorité, du bien public, et l’esprit de solidarité nationale agissante qui a permis de juguler dans une certaine mesure, la pénurie de personnel enseignant et de santé dans nos villes et nos villages à travers tout le territoire national.

L’un des soucis majeurs de mon Gouvernement étant la lutte contre le chômage des jeunes, et afin de permettre à la jeunesse de contribuer activement à la construction de la nation et à son développement, le Fonds National de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi des Jeunes, opérationnel depuis janvier 2008, a assuré le financement de plus de 600 projets pour un montant global d’environ 5 milliards de FCFA qui ont généré près de 3 500 emplois directs. Les perspectives d’emploi dans le secteur agricole et dans l’artisanat se précisent de plus en plus. Des projets générateurs d’emplois ont été également identifiés au niveau de toutes les communes de notre pays. Le programme de développement et d’exploitation des vallées du Bénin, pour un montant de près de 6 500 000 000 de FCFA, permettra de lutter contre l’exode rural à travers des emplois créés dans nos villages. Des programmes spécifiques au niveau de l’Agence Nationale pour l’Emploi ont permis de former plus de 1 200 jeunes en vue de leur insertion dans le tissu économique national.

Dans le domaine de la culture, mon Gouvernement a pris d’importantes mesures pour renforcer le fonds d’aide à la culture dont le montant est passé de 300 000 000 à un milliard de FCFA et pour promouvoir nos langues nationales en vue d’affirmer l’identité culturelle de notre peuple.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

Dans le cadre du développement équilibré et durable de l’espace national, j’ai mis en place une Commission chargée de proposer un nouveau découpage territorial. Par ailleurs, mon Gouvernement met progressivement en place le dispositif d’accompagnement des communes pour leur participation efficiente à la création des conditions pour un développement à la base. A cet égard, dans la perspective d’accélérer les progrès vers la réalisation en 2015 des Objectifs du Millénaire pour le Développement, mon Gouvernement a engagé la réalisation du projet des « Villages du Millénaire », dont l’objectif consiste à aider les communautés rurales à identifier des stratégies pratiques pour réduire la pauvreté par l’accroissement des infrastructures et du capital humain, tout en favorisant l’égalité des sexes et la durabilité environnementale. Ce projet, dans sa première phase couvre 12 communautés villageoises réparties équitablement sur l’ensemble du territoire national. Il propose ainsi des solutions simples, comme la fourniture de semences à haut rendement, d’engrais, de médicaments, de points d’eau potable et de matériaux de construction pour salles de classe et dispensaires, qui permettent aux communautés d’entrer dans une nouvelle ère où une bonne santé et de nouvelles opportunités sont à leur portée. Mon Gouvernement a inscrit toutes ses interventions au niveau décentralisé dans le cadre stratégique de la Politique Nationale de Décentralisation/Déconcentration (PONADEC), dont le contenu allie la décentralisation, la déconcentration et l’aménagement du territoire pour promouvoir le développement à la base.

J’invite donc les Conseils communaux et municipaux à élaborer leur plan de développement, tenant compte des Orientations Stratégiques de Développement et de la situation locale au plan social, économique et financier. En vue de faciliter leur mise en œuvre, mon Gouvernement a mis en place le Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC), dont la dotation initiale de 1,4 milliard de FCFA en 2007 a été portée à 5,4 milliards en 2008. Sur le plan diplomatique, notre pays a enregistré des succès incontestables. En effet, notre offensive diplomatique, à travers différentes régions du monde, a permis de renforcer le Bénin dans le concert des Nations et de susciter davantage l’intérêt de la communauté internationale en faveur de notre pays. La visite du Président Georges W. BUSH, première visite au Bénin d’un Président des Etats-Unis d’Amérique en fonction, est l’un des résultats importants de notre diplomatie de développement. L’organisation dans notre pays, en juin 2008, du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEN-SAD, et du premier sommet extraordinaire des pays membres du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) en octobre 2008 en est une belle illustration. La validation par les Chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum du MAEP, du Rapport sur l’évaluation de la gouvernance au Bénin et du plan d’action y afférent, élaboré par mon Gouvernement, constitue un franc succès.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Afin de permettre à notre économie de tirer le meilleur profit de toutes les actions entreprises aussi bien par mon Gouvernement avec l’aide des Partenaires Techniques et Financiers, que par les autres Institutions de la République, les différents Conseils municipaux ou communaux, nous nous devons de nous unir pour consolider cet environnement de paix et de concorde auquel d’autres pays aspirent. C’est le sens des concertations régulières que j’ai eues avec les acteurs de la vie politique, sociale et religieuse ainsi que les organisations de la société civile. Je reste disposé à vous écouter, à connaître et à comprendre vos préoccupations. Je suis et je reste fermement attaché à notre vision commune de faire du Bénin un pays paisible et émergent pour que dans la cohésion, la solidarité et la fraternité, la Nation relève les nombreux défis identifiés et ceux qui s’annoncent. Le vrai défi de notre pays est celui du développement économique et social, et sa réalisation passe par un cadre politique consensuel sur les grands enjeux nationaux. C’est pourquoi le moment est venu de combler le décalage de perception entre l’Etat et la jeunesse, grâce à la formation et à l’emploi. Le moment est également venu de nous attaquer véritablement aux problèmes des zones rurales par le développement de l’agriculture à travers un programme d’investissements publics ciblé, par la participation des populations rurales à la définition des besoins en infrastructures locales, leur participation à la réalisation des travaux et à leur entretien. Il s’agit donc de donner la dimension politique qui convient au développement à la base, complément indispensable à une politique macroéconomique de qualité.

L’année 2009 sera donc mise à profit pour donner corps à cette orientation de la politique de mon Gouvernement. Je demande aux Conseils municipaux et communaux de s’y préparer. Face à ces défis, les orientations stratégiques de développement demeurent d’actualité. Le diagnostic confirme la nécessité d’une part d’améliorer la compétitivité et la productivité de notre économie, en vue de l’accélération de la croissance, et d’autre part de réduire l’incidence de la pauvreté. Dans cette perspective, la politique économique du Gouvernement en 2009 se concentrera sur l’accélération de la croissance et la dynamisation du secteur privé. Plus spécifiquement, le Gouvernement entend décliner en plans d’investissement sectoriels la vision stratégique de développement, à travers l’Agenda pour un Bénin émergent.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Honorables Députés,

Honorables Invités,

La construction de notre pays, sa transformation en un pays émergent et de prospérité partagée, est une œuvre de longue haleine ; elle est immense, tant les défis sont nombreux ; elle est permanente, tant elle interpelle au quotidien chacune et chacun de nous. C’est en unissant nos forces que nous pourrons, avec courage et détermination, affronter et vaincre les grands défis de notre temps. Chaque béninoise, chaque béninois, à quelque niveau où il se trouve dans notre société, doit apporter sa contribution à l’œuvre de construction nationale. C’est donc avec cet appel renouvelé à l’union de toutes les forces vives de la Nation que je voudrais, à l’aube de l’année 2009, former pour chacune, pour chacun et pour tous, des vœux sincères de Santé, de Paix, de Bonheur et de Prospérité.

Vive la République !

Vive le Bénin !

Que Dieu Bénisse notre pays !

Je vous remercie.

 

Entretien avec le SE du MPGD-Afrique

A bâton rompu avec Hugues AHO

 
 

"Le Mpgd-Afrique invite les opposants à penser aux intérêts du peuple tel que le pouvoir en place le fait"

 

Folakè Ayéchoro

 

La situation politique au Bénin ne laisse indifférent aucun jeune ni aucun mouvement de jeunes béninois. La réaction de Hugues AHO, secrétaire exécutif du Mouvement des Patriotes pour une Gouvernance Démocratique en Afrique (Mpgd-Afrique) est édifiante. Dans un entretien à bâton rompu avec ce dernier, il a fait savoir que l'opposition constructive vivifie la démocratie et, contribue à la matérialisation des objets du pouvoir en place. Mais au Bénin, c'est le contraire, a-t-il poursouivi. « L’opposition rend vitale la démocratie. Mais lorsqu’elle s’adonne à une politique de ventre et de poche, en faisant le transfert de la morale aux intestins, elle constitue du poison à la démocratie et au peuple. Ce que nous vivons actuellement dans notre pays » a martelé Hugues AHO dans ses causeries. Ainsi, a t-il signifié que les G et F qui jouent le rôle de l’opposition au Bénin, doivent se soucier de la population en l’occurrence des jeunes qui constituent inconditionnellement l’avenir de notre nation, et les femmes, la génitrice de cet avenir, en ramenant la balle à terre pour le bonheur de peuple béninois. « Si l’union fait la force, l’union construit à cet effet. Il faut donc que ceux qui se disent G et F tout en gardant leur position d’opposant, mènent des actions alléchantes et constructives afin d’aider le président du changement à accoucher ses nobles ambitions pour une véritable émergence du Bénin. Ne nous opposons pas pour nous opposer. Le changement est avant tout mentale et non matériel. Nous invitons les opposants à penser aux intérêts du peuple qui doit être la boussole de leur lutte tel que le pouvoir en place le fait » a dit Hugues AHO avant d’ajouter que le Mouvement de Patriotes pour une Gouvernance Démocratique en Afrique ne va jamais pardonner les assassins de l’évolution positive du pays et de la démocratie chèrement acquise au Bénin. Le Secrétaire exécutif du Mpgd-Afrique a également laissé entendre que son creuset en appréciant positivement la gestion dont Boni Yayi fait montre dans le pays, apporte tout son soutien à ce dernier. Il faut signaler que le Mpgd-Afrique fait une sortie médiatique la semaine prochaine pour non seulement apporter à nouveau son soutien indéfectible sans circonspection et faille aux actions du chef de l’Etat, Thomas Boni Yayi mais, également inviter les députés G et F à avoir au centre de leur combat l’authentique développement du Bénin dans la paix de même que les intérêts de la population.